Le paisible village de Chucuito fut autrefois un lieu de résidence réputé, durant les périodes des civilisations Lupacas et Inca. Quelques ruines préincaïques et incaïques apparaissent encore ici et là. Comme témoignage de ces époques, on retiendra notamment l'Inca Uyo.
Les Espagnols, eux aussi, se sont rendu compte des bienfaits de cette région. Ils y installèrent les "Cajas Reales" (Caisses du trésor royal)... et y érigèrent deux églises d'importance : Santo Dimanche (près de l'Inca Uyo) et l'imposant édifice de Notre Dame de l'Assomption (Nuestra Señora de la Asunción 1555-1557) qui domine la place principale du village.
Au départ de Acora, par une piste de 14 kilomètres, en partie asphaltée, l'on peut accéder aux splendides plages de sable blanc de Charcas.
Les formations géologiques produisent à cet endroit de très capricieuses structures; de couleur rosée, elles contrastent harmonieusement avec les eaux bleutées du Lac Titikaka. Les amoureux de la Nature et les pêcheurs amateurs trouveront ici un havre de beauté et de paix idéal.
Important centre commercial des villages aymaras de la région. Grand marché dominical. Mais cette petite ville est malheureusement dépourvue de toute esthétique. Dominant le village, le bâtiment du Colisée, avec son toit de couleur bleu électrique, est une regrettable preuve du mauvais goût des Autorités locales.
Village qui fit la une de presse mondiale en mai 2003 pour l’assassinat de son maire par les villageois qui n’approuvaient pas sa gestion.
Après avoir traversé le pont métallique enjambant le Rio Ilave, une déviation par une piste rudimentaire, en très mauvais état, permet de croiser la Cordillère des Andes et de rejoindre la ville de Tacna sur la côte Pacifique.
Pomata ( 3863 m d'altitude ) a pu conserver à travers les siècles son ambiance de petite ville de l'Altiplano. Pomata a reçu le titre de "Balcon philosophique du Haut Plateau".Ce titre lui a été octroyé à la fois en raison de sa situation géographique "balcon" promontoire rocheux qui domine le lac et en raison de l'importance des grands Penseurs philosophiques qui y ont résidé.
Son principal attrait réside sans aucun doute dans une majestueuse église coloniale qui domine toute la ville. Le contraste entre les eaux bleutées du Titikaka et l'imposant édifice construit en granit rose ne manquera pas d'impressionner le visiteur...
Petite ville frontière.
Sur la place principale, on rencontrera un grand nombre de changeurs de monnaies. Nous conseillons d'effectuer le change des devises étrangères ici. De l'autre côté de la frontière, ce change est plus difficile à réaliser et moins avantageux.
Le portique délimite la zone frontière entre le territoire péruvien et bolivien.
Une fois passé l'arc d'entrée, une petite route asphaltée vous permet de rejoindre Copacabana.
Très agréable village blotti sur les rives du lac Titikaka. Peuplé depuis l'époque préincaïque, la région avait acquis une importance considérable sous le règne des Incas, dû à sa proximité de l'île du Soleil, lieu où, chaque année, l'Inca devait se rendre en pèlerinage. Les Espagnols convertiront ce lieu en un centre de pèlerinage en honneur à la Vierge Marie devenue patronne de la Bolivie. L'église est une véritable perle de l'architecture baroque. A l'intérieur, l'autel principal est en argent massif très ouvragé. Le 05 août, le village prend ses couleurs de fête en honneur à sa Sainte Patronne.
Nombre de personnes associent souvent le nom de Copacabana à une plage très réputée du Brésil; peu d'entres elles savent que le nom de cette plage aurait été donné en réalité par un marin perdu en mer face aux côtes brésiliennes. Il aurait imploré le secours de la Vierge noire de Bolivie et exaucé, aurait donné le nom de Copacabana à la plage où il se serait échoué...
Détroit de Tiquina. Le détroit , de 800 mètres de long, sépare le lac majeur du Titikaka du lac mineur (appelé aussi Winay Marca). Depuis le petit village de San Pedro (Saint Pierre), les véhicules traversent les eaux du Titikaka pour rejoindre le village voisin de San Pablo (Saint Paul) dans une "barcaza" (grande plateforme flottante faite en bois), pendant que les passagers croisent le détroit dans de petites barques à moteur.
Ce petit village, si paisible de nos jours, n'offre que peu d'intérêt touristique si ce n'est une église coloniale située sur la place principale.
Et cependant, à un moment de son histoire, Laja fut un lieu de grande importance pour la Bolivie... C'est ici que les premiers Espagnols avaient décidé de fonder la capitale du pays... Ce n'est que quelques années plus tard qu'ils la déplacèrent sur le site de l'actuelle La Paz.
Place Murillo, la place des trois pouvoirs : Palais Présidentiel, Palais Législatif et la Cathédrale.
Communauté où les habitants ont utilisé les excavations et les irrégularités de la roche pour y construire leurs maisons. Ils exploitent également les roseaux (totora) du lac pour réaliser de nombreux travaux. Parmi ceux-ci, on retiendra particulièrement les "balsas de totora", ces fameuses embarcations caractéristiques du Titikaka, toujours réalisées dans ce matériau original. A gauche, en bordure côtière, se situe la station de captage des eaux souterraines du lac qui alimentent la ville de Puno.
Petit village dont les habitants seraient les descendants des "mitimaes". A l'époque de l'Inca Huayna Capac, ces populations auraient été capturées dans leur lointain Equateur et amenées de force à cet endroit sur ordre de l'Inca.
Le 28 juin, tout le village se met en fête pour honorer son saint patron "Saint Pierre". A cette date, Ichu devient le lieu de rendez-vous le plus prisé de la région : on ne peut qu'admirer l'extraordinaire variété des danses typiques et les flamboyants coloris des vêtements de la fête.
Ancien village colonial qui connut une grande réputation de par le talent de ses orfèvres.
Ceux-ci possédaient la réputation de travailler l'argent ("plata" en espagnol) qui provenait des mines de Laykakota pour le convertir en de splendides objets d'art qui ornaient les églises de tout l'Altiplano.
Petit village connu dans toute la région pour ses importantes foires au bétail ; celles-ci ont lieu chaque samedi. Acora possède aussi deux églises de style colonial dont une en l'honneur de Saint Jean (San Juan)(la seule encore visitable).
"La petite Rome de l'Amérique du Sud", étonne par son originalité et sa beauté. Endroit de grande importance sous l'empire Inca, Juli prend son véritable essor sous l'époque coloniale. Ce furent d'abord les Dominicains qui commencèrent l'évangélisation de l'Altiplano. Quelques années plus tard, les Jésuites convertirent Juli en un véritable centre d'expansion des Missions Jésuites qui s'étendirent jusqu'aux confins de l'Argentine et du Paraguay actuels. Les deux Ordres religieux contribuèrent à l'édification de nombreux temples. On retiendra l'église de Saint Pierre datant de 1565 à 1576, celle de Saint Jean du Latran du début du XVII siècle qui conserve les célèbres toiles de Bitti; sans oublier les églises de la Sainte Croix et de l'Assomption datant du XVII siècle. Ces magnifiques édifices manifestent de l'importance d'une cité qui, à cette époque, parvint à supplanter en réputation des villes comme Puno et Arequipa...
Au beau milieu d'une pampa en grande partie désolée, apparaît le petit village de Zepita. Surplombant les lignes horizontales du village, l'église de Saint Pierre (San Pedro), construite par l'Ordre de Dominicains au début du XVIII siècle, présente sa majestueuse architecture coloniale, témoin d'une époque de gloire aujourd'hui oubliée de tous... Si le bâtiment conserve une structure extérieure en bon état de conservation, il ne reste malheureusement rien de l'intérieur complètement dénudé par des décennies d'incurie et de pillage...
Un marché aux bestiaux très animé a lieu tous les jeudis.
Le village de Desaguadero est aussi le poste frontière entre le Pérou et la Bolivie. Du haut du Pont International surplombant le Rio Desaguadero, on peut apercevoir le barrage qui permet de contrôler le niveau des eaux du Lac Titikaka. Il fut édifié entre 1999 et 2000.
A l’entrée du village, par une route asphaltée sur toute sa longueur, on peut traverser toute la Cordillère des Andes et rejoindre le port franc de Ilo. Cette route est aussi l'unique voie d'accès des Boliviens à l'Océan Pacifique. Il convient de rappeler que la Bolivie est un pays qui ne possède pas d'accès direct à la mer. C'est ce qui motiva le Président Fujimori à leur faciliter cet accès au Pacifique.
Par une piste de terre, consolidée sur ... Km, on peut atteindre le village de Puerto Pérez situé sur les rives du lac mineur du Titikaka. Le village possède une place principale de taille disproportionnellement grande eu égard à la petite population qui y vit...Cette inadéquation peut s'expliquer. Il avait en effet été prévu que cet endroit devienne le premier port bolivien destiné à recevoir les bateaux vapeurs qui arriveraient de Puno... Il s'agissait effectivement du lieu le plus stratégique sur le chemin vers La Paz... Mais le Président bolivien de l'époque décida de favoriser le port de Guaqui où il possédait de la famille... Puerto Pérez possède aussi un des bars les plus réputés du lac... le Blue Moon vous offre 80 variétés de whiskys différents...
Par une piste de terre battue de 31 km (souvent en piteux état), on peut accéder au site archéologique de Tanka Tanka qui couvre une étendue de 20 ha. Ce site est constitué d'anciennes maisons d'habitation et de tours funéraires (chullpas) de formes quadrangulaires et circulaires. L'endroit était un lieu de dévotion à la divinité Tanka Tanka qui symbolisait la trinité andine.
Au début du XX siècle, Guaqui, petit village abandonné de tous sur l' Altiplano, commence à se développer autour du commerce lacustre florissant à cette époque...
Un des Présidents de Bolivie, dans le but de favoriser certains membres de sa famille implantés dans la région, décida de construire ici le port bolivien du Titikaka. Ce port recevait donc les bateaux à vapeur qui réalisaient la liaison entre Puno et la petite république bolivienne. Aux alentours des années 1985, les vapeurs mixtes (passagers et marchandises), aujourd'hui immobilisés en port de Puno, abandonnèrent progressivement cette route. Un nombre important de maisons (en majorité construites en adobe) qui avaient été édifiées autour du port et qui constituaient le quartier le plus agréable de Guaqui disparurent lors des grandes inondations de 1984. Le village de Guaqui, distant de deux kilomètres du port, possède une intéressante église coloniale.
Tiahuanaco, important site archéologique préincaïque, demeure le symbole de la célèbre civilisation du même nom. C'est ici que le dieu Viracocha aurait créé le monde... On peut observer la majestueuse porte du Soleil qui offre ses différentes représentations de la divinité. On admire les monolithes, étranges statues des prêtres-militaires, ainsi que le temple semi souterrain. Cet empire théocratique, dirigé par des prêtres-militaires, s'est étendu jusqu'aux confins du Pacifique.
Le site présente un intérêt exceptionnel, il conserve tout son attrait même si, durant ces dernières décades, les archéologues boliviens ont décidé d'en reconstruire les murs.